L'Histoire………….

Notre Histoire commence en Juillet 1952, une famille d'Anglais, les Drummond, arrive en France pour se rendre à Villefranche sur mer, pour leurs
vacances d'été. En chemin, ils passent par Digne les bains, ils y restent quelques jours, prennent des billets pour une « charlotta » et se rendent sur Villefranche pour y retrouver leurs amis, les Marrian, avec qui ils ont loué une villa dans le « vallon de la mort ».

Quelques jours après, ils reprennent le chemin de Digne pour voir cette mini corrida, au retour ils décident de dormir a la belle étoile.

A bord de leur voiture « Hillman », les Drummond quittent Digne avant la fin de la charlotta, et remontent le boulevard Gassendi.

Ils sont aperçu une dernière fois a la terrasse de cet Hôtel «  L'Ermitage » de Digne au
croisement de la route de Nice. 
Ils y ont peut être manger ou simplement bu un verre.

A la sortie de Digne, sur cette route, ils prennent la direction de Villefranche sur mer pour retrouver leurs amis a la villa des beaux cyprès .

(-  Voici leur lieu de campement ( détails en page : lieux du crime )

Les Drummond se rendent chez les Dominici qui habitent à 165 Mètres du
campement pour y prendre de l'eau. Ils s'installent derrière la voiture, sortent leurs lits de camps, dînent, font leur vaisselle, se déshabillent pour se changer. A ce moment
Gustave Dominici passent devant les Drummond, il se rend sur les lieux de l'éboulement, enlève quelques pelles de terre, se dirige ensuite en moto vers Peyruis pour prévenir le chef poseur de la SNCF , Faustin Rourre, et rentre chez lui.

Les Drummond s'endorment côte à côte, chacun sur un lit de camps, l'enfant dort dans la voiture, à l'arrière , la nuit tombe, c'est un soir de pleine lune. La circulation est plutôt importante ce soir là, nous sommes dimanche soir, et la fête de la lavande a eu lieu à
Digne, avec son premier Corso, beaucoup d'automobilistes rentrent chez eux après les festivités.

La nuit tombe sur la Grand'terre, la famille Dominici mange, et se couche.
Gaston Dominici et sa femme Marie font chambre a part, Gustave et Yvette sont avec leur enfant, Alain, 10 Mois ( fenêtre premier étage ).

VIDEO DES LIEUX :                    Prise de vue depuis le campement

                                                           

Il est 1h10 quand 7 coups de feux secs déchirent le silence de la nuit. Le lendemain matin, Gustave Dominici se rend sur l'éboulement, découvre l'enfant qu'il avait vu la veille, gisant sur le talus qui surplombe la Durance. Il se dirige vers la Route, et après avoir hésité à arrêter un véhicule étranger, il arrête un motocycliste : Mr Ollivier, qui revient de sa nuit de travail à l'usine de Saint Auban. Gustave Dominici lui fait cette déclaration : « il y a un cadavre là bas »Le motocycliste prend la direction de la Gendarmerie d'oraison. 

Il est 7h30 quand le chef poseur de la SNCF , Faustin Rourre viens constater l'éboulement, il arrive avec Clovis Dominici. Il passe sur le chemin qui mène a la
Durance mais ne remarque rien, même après avoir remonté le pont, c'est alors que Gustave arrive, leur montre l'enfant, le crâne défoncé . Faustin Rourre, Gustave et Clovis Dominici, découvrent alors les corps des parents. La Gendarmerie arrive et procède aux premières constatations.
Il règne un fouillis indescriptible dans la voiture, et dans les abords immédiats du véhicule.

La gendarmerie effectue les premières constatations, la Police de Marseille envoie le Commissaire Sébeille et son équipe d'inspecteurs pour l'enquête. Prévenue à 9H00 du matin, la police arrive vers 14h30, contrairement à de fausses affirmations, le Commissaire Sebeille a bien vu le corps des Anglais sur les lieux du crime, en attestent plusieurs photos.

Les services municipaux de Forcalquier enlèvent les corps pour autopsie, le commissaire Sebeille se rend
quelques instant plus tard à l'hôpital de Forcalquier pour prendre connaissance des premiers résultats. A son
retour, un des inspecteurs lui tend une carabine, elle a été retrouvé dans la Durance, un morceau de crosse
retrouvée derrière la tête de l'enfant s'emboîte parfaitement à l'arme, c'est celle du crime. ( voir page, arme du crime ).

Constatations des objets
éparpillés autour de la voiture.

Position du corps, Jack Drummond. ( Le corps était recouvert d'un des
lits de camps) .

Position du corps de Ann Drummond.
( le corps était recouvert d'une
couverture )

Position du corps de l'enfant, à 77
mètres de la voiture, après le pont, et au milieu du talus qui surplombe la Durance

Après les premières constatations de la gendarmerie d'Oraison ,

Il est 9h  quand la 9éme brigade mobile de police de Marseille ( L'évêché ) reçois un message transmis par la  Gendarmerie de Forcalquier : 
Trois cadavres ont été découverts ce jour 5 août 1952, vers du matin, sur le territoire de la commune de Lurs, à 600  mètres de la gare  de  cette localité.  Des  premières constatations    faites,  il  semble  qu'il  s'agisse  d'un  crime  dont  le mobile paraît être le vol.
Les victimes (un homme et deux femmes) ont été tuées par à feu. Aucun papier d'identité n'a été trouvé sur eux. Une voiture de marque anglaise se trouve à proximité.                                            Des premiers renseignements , il ressort que des coups de feu ont été entendus la nuit du 4 août au 5  août vers  1 heure du matin. La gendarmerie de Forcalquier est sur les lieux. Le Parquet de Digne est avisé
   


L'Hôtel de Police de Marseille « L'évêché » 
Au premier étage,  le bureau de Sébeille,
Au deuxième celui de son patron, le
Commissaire divisionnaire Harzic. 

Le Commissaire Sébeille est chargé de l'affaire, l'enquête
Commence…..